Kazouin de Kazabazua

Un projet d'auto-construction en narration

Début des travaux en mode autoconstructeur

J’avais de bonnes intentions avec le blogue de Kazouin, mais ça n’a pas fonctionné comme je le souhaitais. Avec la construction, j’étais bien trop occupé à régler des problèmes ou à travailler sur le chantier pour me promener avec Kazouin. Je l’ai laisser dans le cabanon. Pour la suite de ce blogue, je vais faire le rédacteur et prendre la relève de Kazouin. Il m’a rendu de bons et loyaux services ce bonhomme. Sur une base chronologique, je vais présenter les aventures de la construction du chalet à Kazabazua.

20 juin

Le 20 juin, mes parents et moi-même avons profiter de la journée pour nous installer. J’ai monté ma tente et mes parents ont préparé leur roulotte.

Je vais passé 24 jours à dormir dans une tente. Je l’ai fait et je ne crois plus que je vais le refaire. Avec la roulotte installée, nous pouvons nous faire de bons repas chaud. Cette journée-là, marque également le début d’une canicule. Ce sera la canicule tout l’été et nous allons avoir une sérieuse sécheresse par la suite.

Nous avons réussi à faire le trou pour l’égout qui se connectera à la fosse sceptique.

De plus, un sous-traitant est passé pour mettre le goudron de la fondation. Les travaux sont véritablement lancés.

21 juin

Dans mon échéancier, j’avais prévu que la livraison des matériaux se ferait le jeudi 21 juin.

Les matériaux ont été livrés à 17h30 le soir du 21 juin. J’ai donc pratiquement perdu cette journée-là. Je croyais que les matériaux arriveraient plus tôt dans la journée et j’aurais pu débuter. Mais non, j’ai attendu le camion toute la journée.

Au moment ou j’abandonne pour aller manger : Viens Manu, on va manger, le camion de livraison se pointe le nez.

Après la livraison, je prends les plans du fabricant des fermes de toit et je ne comprends absolument rien. De plus, il y a des erreurs dans le plan du plancher.

Nous avons travaillé pendant la journée à faire le mur porteur qui accueillera la poutre de la maison. Sur le plan initial, la poutre fait toute la largeur de la maison et mesure 13 pieds. Lorsque nous avons reçu les matériaux, nous avons constaté que le fabricant de la poutre s’était trompé et avait fait une poutre de 15 pieds. On peut le voir sur la photo, le mur porteur ne porte que sur 1 pouce ou 2. La décision fut prise de défaire le mur porteur et d’en refaire un nouveau.

22 juin

Selon l’échéancier, le plancher devrait être fait. Toutefois, en cette journée, 3 jours après le début des travaux, le mur porteur n’est même pas encore fait. J’avais demandé à des gens de venir m’aider à lever les murs le 23 juin. Nous ne sommes pas rendu là et nous sommes loin d’y être.

Pendant la soirée du 21 juin, nous avons fait la lecture du plan pour l’installation des fermes de toit. Autant mon père que moi-même ne comprenons ce que veut dire le plan. Je commence à faire une série d’appel pour trouver en catastrophe un entrepreneur qui saura nous aider à installer ce toit. Entre deux téléphones, j’installe des poutrelles pour terminer ce plancher. Nous suivons à la lettre les directives du fabricant de poutrelles. Toutefois, ces directives sont erronées.

Le fabricant nous avait donné un guide pour nous permettre de bien espacer les poutrelles à tous les 12 pouces pour la section nord et au 16 pouces pour la section au sud.

Ce guide lui manque 1/8 de pouce. Ainsi donc, à tous les 4 pieds, nous sommes à court de ½ pouce. Sur 28 pieds, c’est l’enfer. Arrivé vers la moitié de l’installation des poutrelles, je mesure. Il nous manque tout près de 2 pouces. Nous apportons des correctifs, mais il va y avoir un maudit paquet de découpage à faire pour installer les feuilles de 4×8.

23 juin

Au lieu de monter les murs, nous sommes dans le découpage des feuilles de 4×8 et en train de fini le plancher. Avec 5 personnes, nous avons travailler pendant une journée et demi pour en finir avec ce plancher. Ce plancher est collé et vissé à tous le 8 pouces. C’est du solide.

24 juin

Alors que je pensais être en mesure de débuter l’étage, nous avons un tiers de mur d’assemblée. C’est la catastrophe et la panique s’empare de moi.

25 juin

Journée de pluie et nous ne pouvons travailler. Je suis en congé et j’en profite pour dormir presque toute la journée. Regardez moi ce puzzle à assembler, je ne comprends rien.

26 juin

Un entrepreneur m’appelle et il est disponible pour des travaux. Il devait débuter une construction, mais le projet à des délais. Il passera le 27 juin en fin de journée afin d’évaluer les coûts des travaux pour l’installation des fermes de toit.

En cette journée, je loue un tracteur pelle (dit pépine) et je passe 9 heures à effectuer le remblaiement de la fondation.

Toute une journée je vous le dis. Comme il y a une sécheresse, la poussière revole partout. C’est vraiment dégueu ce travail. Je n’ai presque pas d’espace de manœuvre. Je dois me promener entre la roulotte de mes parents, les matériaux de construction et le cabanon ou la forêt. Je n’avais jamais conduit une pépine alors j’apprends en conduisant. Je fais des gaffes et je me reprends. Néanmoins, à la fin de la journée, le remblaiement de la fondation est terminé.

Voilà déjà une première semaine de passée et après une semaine, il n’y a qu’un seul mur d’assembler. Nous ne savons toujours pas comment installer les fermes de toit. J’ai pris mes vacances d’été pour construire cette maison. Comme je recommence à travailler le 16 juillet, je souhaite que le bardeau et les fenêtres soient installés avant mon retour au travail. De la manière dont vont les choses, je suis dans la merde et jusqu’au cou. Je ne voit pas comment je vais terminer les travaux avant le 15 juillet. Je cherche désespérément de l’aide. Mon père m’aidera à trouver des gens en effectuant quelques appels. Le 27 juin, le vent va tourner et l’espoir renaîtra sur ce chantier. Mais pour l’instant, le moral est dans les talons. C’est la débandade. Je pense abandonner, mais je ne peux pas car mes parents ne pourront pas sortir la roulotte de ma cour arrière. De plus, je risque de me faire voler mes matériaux de construction. Je ne vois qu’un seule solution, serrer les dents et en finir avec ces travaux.

7 août 2012 - Posted by | Uncategorized

2 commentaires »

  1. Et, bien….Quelle aventure..A ta place j’aurai craqué…Tu as une sacré force morale qui te permets de passer outre…C’est vrai que c’était un vrai puzzle..Il y avait de quoi s’affoler en effet..Je ne pensais pas que tu avais eu temps de soucis… La suite semble être plus positive, tant mieux! Comme quoi il ne faut jamais lâcher…Je me servirais de ça pour mon nouveau boulot qui me prends beaucoup d’énergie ces derniers temps…
    Et tu aurais pu compter sur moi pour te donner la main, si nous étions plus proche.
    Bonne continuation mon ami.

    Commentaire par vinvin20 | 8 août 2012 | Répondre

    • Une 1ere semaine tres difficile. Je ne pouvais pas abandonner alors j’ai trouve des solutions aux differents problmes. Dans le fond, c’est un peu ca la vie.
      Je sais que j’aurais pu compter sur toi. Merci.

      Commentaire par trainingforboston | 9 août 2012 | Répondre


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